Kambili, la narratrice de l’histoire verra aussi en sa cousine Amaka, ce qu’elle aurait pu être si elle avait grandi dans un autre environnement. Si elle n’avait pas été élevée par un père qui ressentait le besoin de la battre jusqu’à ce qu’elle fasse une hémorragie interne.
La métropole qui s’affichait sous mes yeux ce jour là ne ressemblait guère à ma ville adoptive. La capitale de la Teranga, la ville du Mbalax et du Tiep bou dieun, habituellement joviale et ensoleillée était maussade, rouge, triste et étouffait avec ses habitants sous une dense couche de poussière.